Faits Vécus / Episode – 2 – Les Diables – Satan et les Objets bénits  / LES POSSÉDÉS D’ILLFURT (Alsace) par le Père Sutter Curé de Wickerschwihr, près de Colmar (Haut-Rhin) – 1926.


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Les Démons existent

Il y avait pour le moins deux esprits infernaux dans chacun des enfants. Ils cachèrent leur nom aussi longtemps que possible. Sommés au nom de Jésus par le Père Souquât, ils se déclarèrent enfin. Thiébaut, l’aîné, était possédé d’Orobas et d’Ypès. L’un des démons résidant en Joseph, le plus jeune, se nommait Zolalelhiel; il a été impossible d’apprendre le nom de l’autre , Ypès avait frappé Thiébaut de surdité depuis le mois de février 1868. Il avait dit qu’il le rendait tel à cause de l’impression que faisaient sur lui les observations des personnes qui portaient intérêt aux enfants. Mais pendant ses crises l’ouïe lui était rendue et il entendait aussi bien que son frère Joseph. Il ne perdit cette surdité qu’au moment de sa délivrance. Les esprits de l’enfer avaient eux-mêmes des supérieurs, des maîtres qui les faisaient trembler. De temps en temps ils recevaient leur visite qui ne leur était rien moins qu’agréable.

Un jour l’un des enfants s’écria en délire :

« Ah ! Voilà le Maître ! »

 — « Quel Maître ? lui demanda-t-on. — « Eh ! notre Maître ! »« Est-il plus fort que toi ?

 — « Oh ! oui alors.

— « Quel est son aspect ?

— « Il a deux pattes, un corps recouvert de plumes, un long cou, un bec de canard ; ses mains sont comme des griffes de chat qu’il allonge… le voici, le voici !… Avec le Maître arrivèrent encore d’autres démons, des satellites.

— « Nous sommes nombreux ! » annonça alors le possédé. » Mercredi, vendredi et samedi sont nos jours de réunion ». De temps à autre le démon apparaissait sous la forme d’un sauvage, d’un chien ou encore d’un serpent. Un jour M. Martinot demanda à l’un des possédés : Unde venis « D’où viens-tu ? » Celui-ci faisant un geste significatif lui répondit sèchement.

« Tu es diabolus » (Tu es un diable).. — Tu quoque (Toi aussi) riposta M. Martinot. Puis il répéta encore deux fois : « Tu es diabolus ». A l’instant M. Spies lui adressa une autre question aussi en latin et il lui répondit : « Tu es daemonium ». — « Je ne suis pas un diable, moi », fit M. Martinot, « toi, tu en es un et peut-être un chef des démons. Cette pensée le flatta et il lui dit en allemand : « Je suis chef de 71 légions ».

  1. Marbinot reprit : « Tu es chef fie 70 légions et » … lui coupant la parole, il répéta :

« De 71 légions ». « Eh bien soit 71 et toi pauvre chef, tu devrais être honteux de ton ignorance. Tu ne sais ni ton nom, ni le mien. » te Je sais le mien et le tien aussi bien que toi, fit-il, mais je ne dirai rien ; j’ai mes raisons. Si tu étais juif, ajouta-t-il je te répondrais dans toutes les langues. » Il disait vrai, car il répondait exactement, quand il voulait, aux questions faites en français et en anglais. Pendant cette soirée Thiébaut parla français sans la moindre faute durant une demi-heure.


Satan et les Objets bénits

En présence de pareils phénomènes on se convainquit de plus en plus du caractère diabolique de la maladie. Cela s’affirmait surtout quand on s’approchait des enfants avec des objets bénits, des médailles, des chapelets et surtout avec de l’eau bénite. Ils commençaient alors à tempêter, leur bouche débordait d’écume et ils se défendaient violemment contre tout attouchement. Lorsqu’on mêlait secrètement quelques gouttes d’eau bénite à leurs aliments, ils n’y touchaient plus : — « Enlevez cette saleté, criaient-ils, elle est empoisonnée. » Essayait-on alors de les forcer à manger, ils se défendaient avec une extrême violence, se débattaient en grinçant fortement des dents. Quant au contraire il n’y avait pas d’eau bénite, ils les prenaient et les dévoraient à l’envie. On dut conseiller aux enfants de porter les aliments à la bouche avec trois doigts de la main droite, car le diable avait déclaré : « Ce que le caniche (c’est ainsi qu’il appelait l’enfant), mange avec la main gauche ou avec deux doigts seulement de la main droite c’est pour moi et non pour lui. »

« Un jour (8 février 1868) M. Tresch apporta aux enfants des raisins secs. Il en offrit d’abord à Thiébaut et lui dit de les porter à la bouche avec les trois doigts de la main droite. Le démon tout furieux réclama : « Il n’est pas nécessaire dit-il que tu apportes au chien des crottes de chèvres ». — « C’est toi le chien, répondit le maire, et non Thiébaut ». « Une autre fois, riposta Satan, je raidirai le bras du chien pour qu’il ne puisse plus manger. » Une demi-heure après l’enfant demanda à manger quelques grains de raisin, M. Trech lui en donna, mais il ne put les porter à la bouche, car son bras était raide. On les lui prit pour les lui mettre dans la bouche, mais celle-ci était fortement serrée. Alors le maire commanda au possédé au nom de Jésus d’ouvrir la bouche. Il l’ouvrit aussitôt et mangea trois grains. Puis il dit : J’en ai assez ! Une voisine, Madame Brobeck, avait mis un peu d’eau bénite dans une médecine que les enfants devaient prendre ; ceux-ci déclarèrent : — « Nous prendrons toutes les fioles de la pharmacie plutôt que d’accepter quelque chose de la famille Brobeck. ».

Une autre fois on leur offrit des figues bénites par un prêtre : — « Enlevez ces têtes de rat ! s’écria l’enfant, le calotin a fait des grimaces dessus ! » M. Spies tint un jour une petite relique du bienheureux Gérard Majella devant le visage de Thiébaut en disant : « Regarde, en voilà un qui a fait prendre la fuite à plus d’un de ta clique ! »

Aussitôt l’enfant fit une grimace, gonfla les joues, grinça violemment des dents et pressa fortement les lèvres. M. Spies en approcha la relique ; le petit se défendit avec vigueur, se tourna et se comporta en vrai désespérer. Enfin il s’écria : « F… le camp, Italien ! » Gérard Majella était un jeune Frère rédemptoriste d’Italie, mort en odeur de sainteté. Le possédé ne pouvait le savoir d’une manière naturelle. Satan craignait surtout les médailles de Saint-Benoît. Aussi presque tous les paroissiens d’Illfurt demandaient de ses médailles et les portaient constamment. Quand une fois M. Tresch lut aux enfants des prières d’un paroissien ils s’écrièrent : « Ce n’est pas la peine que tu viennes ici pour nous parler du Pantin sur le bois et de la Grande Dame ! » C’est ainsi qu’ils appelaient constamment Notre-Seigneur et sa Sainte Mère.

  1. Tresch pour mettre le démon à l’épreuve avait apporté avec lui un petit crucifix. L’enfant avait les yeux fermés, et pour lui ôter tout moyen de voir ce qu’il allait faire, M. Trech les lui couvrit d’une main et de l’autre il posa le petit crucifix sur son corps à plusieurs reprises. Et chaque fois la croix fut lancée au loin, sans que l’enfant bougeât. Enfin il dit au démon d’une voix forte : « Je te commande au nom de Jésus-Christ de laisser le crucifix là où je le poserai. » Le petit crucifix resta tranquillement sur la poitrine de l’enfant. Peu après celui-ci s’éveilla et répondit à M. Tresch, qui lui demandait ce qu’il avait fait : « J’ai dormi !

Les possédés avaient un grand respect pour la Sainte Vierge. M. Trcsch ayant placé dans l’oreille du possédé qui était sourd, une médaille de Notre – Dame du Perpétuel Secours et ordonné au diable de sortir de l’oreille, le démon cria : « Je ne le puis car il y a du souffre par-là, de la résine et de la poix. »  La municipalité sur l’invitation du Sous-Préfet M. Dubois de Jancigny mit une salle de la maison Commune à la disposition des enfants Burner et de son côté Mgr F Evoque de Strasbourg envoya deux religieuses du couvent de Niederbronn pour les soigner.

A leur arrivée elles furent reçues à la gare parle Maire et quelques notables de la localité qui les conduisirent auprès des enfants. Ceux-ci, quoique ne les ayant jamais vues ni connues les appelèrent chacune par leur nom en les tutoyant. Ils dirent à la sœur Severa, qui était née en Bavière le nombre et les occupations de ses frères et sœurs et lui découvrirent les plus intimes secrets. Puis le petit Joseph lui dit : « Tu me ferais plaisir si tu me donnais la petite fiole bleue que tu as dans ta malle.

La malle en question se trouvait alors encore à la gare. Le Maire la fit chercher. Pendant ce temps il demanda à la religieuse si l’allusion de l’enfant était exacte. — Oui, répondit-elle, j’ai dans ma malle un flacon bleu, contenant de l’éther pour mon usage personnel.

Toute l’assistance était consternée, sauf M. Miclos. Instituteur de la commune, qui ne croyait pas à l’existence du diable. Lorsque la Sœur lui apportait à manger ou à boire après avoir versé secrètement quelques gouttes d’eau bénite, il ne touchait jamais aux aliments ; d’ordinaire il jetait l’assiette ou le verre contre le mur ; assiette ou verre ne se brisait pas. Un jeune homme d’Illfurt, âgé de 24 ans, vint aussi voir les enfants. Quand l’un d’eux entra en convulsions, il se mit à rire et lui dit ! « Aha, tu as trouvé l’argent : tant dans la chambre, tant dans le lit, tant au grenier etc, et il lui indiqua les sommes diverses. M, Tresch demanda au jeune homme s’il en était ainsi. Celui-ci répondit que oui. Il avait été chargé par M. le Curé de recueillir dans la cabane d’une pauvre vieille, morte le jour précédent., le petit pécule que la bonne avait légué à l’église. Pour le soustraire à quelque héritier rapace, qui ne connaissait pas son legs, elle l’avait caché en différentes petites sommes. Quand la révélation fut faite, le possédé lui dit encore : « Oui, oui, bien boire, bien manger et mener mauvaise vie, voilà ce qui te conduira au Ciel. »

Le jeune homme s’éloigna tout effaré en avouant qu’il croyait maintenant au diable ; d’abord il avait ri de tout ce qu’il en avait entendu raconter. M. Tresch, avant de quitter l’enfant aspergea encore son lit d’eau bénite en disant : « Sit no?nen Domini benedicium : Que le nom du Seigneur soit béni !» — « Non sit, non sit » grogna le démon. Un jour Thiébaut demanda à boire.

La Sœur lui présenta du vin. Il en but un peu puis rendit le verre en disant avec une grimace : « Votre vin n’est pas bon. » On y avait mis quelques gouttes d’eau bénite. Après un court intervalle il demanda encore à boire. Cette fois la Sœur lui apporta de l’eau, il en but une gorgée, puis rendit le verre en disant comme auparavant ! « Cette eau n’est pas bonne. » Il y avait également de l’eau bénite. Enfin il réclama une troisième fois à boire. La Sœur lui présenta le même verre d’eau qu’il refusa encore après en avoir goûté. La Sœur resta auprès du lit tenant en main le verre d’eau et causait avec M. Trcsch. Soudain l’enfant donna un coup au verre et le fit tomber par terre en poussant un rire de satisfaction. La sœur ramassa le verre encore entier et resta auprès du lit ; alors l’enfant — d’un second coup lança des mains de la sœur le verre contre le mur sans le briser davantage .

Bientôt après Thiébaut demanda à manger. La sœur lui donna la portion de lentilles qui restait de son souper. Il en mangea la moitié avec beaucoup d’appétit, puis rendit le reste à la sœur Un quart d’heure était à peine écoulé que l’enfant redemanda les lentilles. Cette fois-çi la sœur y mit quelques gouttes d’eau bénite, sans que Thiébaut put le remarquer et les lui présenta. Mais à peine fut-elle près du lit que l’enfant jetant un regard sur l’assiette refuse d’y toucher. La Sœur ne quitta pas le lit. Tout à coup l’enfant donna un coup de pied à l’assiette pour la renverser, mais la sœur put encore la retenir. — Une dernière fois Thiébaut demanda à boire.

La sœur lui apporta un verre d’eau. Il le refusa et demanda qu’on lui en donnât du verre qui restait sur la table. La sœur alla à la table, fit semblant d’y prendre l’autre verre et revint avec le même. Même refus, et même insistance pour boire de l’autre verre. La sœur revint donc une seconde fois à la table, prit l’autre verre mais y versa l’eau du premier et revint auprès de Thiébaut. Celui-ci n’en voulut absolument pas boire et cela parce qu’il y avait de l’eau bénite.

Dans cette circonstance la sœur avait pris toutes [es précautions pour qu’en revenant à la table Thiébaut ne put de son lit s’apercevoir de rien. Un prêtre glissa un jour une médaille sur l’oreille de l’un des possédés endormis. L’oreille se mit subitement à frissonner, jusqu’ à ce que la médaille fût tombée. Le même phénomène se répéta, quand on eut placé la médaille sur la tête du petit… Avait-il réussi à cacher un objet bénit, il se mettait à ricaner et disait à ceux qui se trouvaient là : « Cherche ta saleté, elle pue. ». Les possédés cajolaient les enfants nouveau-nés et les embrassaient, mais ils ne les regardaient plus dès qu’ils étaient baptisés et ne jouaient jamais avec un enfant au-dessous de six ans.

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Le démon se montrait plein de haine à l’endroit des prêtres. Il n’avait pour eux que paroles de dérision et d’insulte, empruntées au répertoire des anticléricaux modernes, telles que : Sac à charbon, salaud, calotin, etc. C’étaient encore là les termes les plus innocents. Il craignait surtout M. Brey, le saint curé d’Illfurl ; c’était un spectacle saisissant d’entendre les enfants rager et hurler comme des cerbères quand il les bénissait. Un jour M. Trcsch arriva à la maison Burner et rencontra Monsieur le Curé dans le vestibule. M. Tresch entra seul. De suite les possédés lui dirent : « Le calotin est ici, je ne ferai rien ». Et cependant ils ne l’avaient pas vu. Là-dessus ils se mirent à sauter et à danser. M. Tresch prit alors de l’eau bénite et marqua une grande croix sur le plancher à l’endroit où ils sautaient, puis il leur dit :

« Sautez maintenant tant que vous voudrez » Aussitôt chacun des deux se mit dans un coin. Il pria alors les assistants de les conduire à l’endroit ainsi aspergé, mais ils ne purent y parvenir. Que de contorsions et de grimaces faisaient les enfants ! Ils se cramponnaient à tout ce qui était à leur portée et sautèrent même par-dessus leurs lits. M. le supérieur Stumpf se voyait honoré d’une haine toute spéciale. « Je m’en vais maintenant chez le petit Stumpf, le salaud, pour l’agacer ! » Et un instant après il dit en triomphant : « Ah ! je lui en ai joué un tour, si seulement il en était crevé ! »

On s’informa de ce qui s’était passé et Monsieur le Supérieur avoua qu’à ce moment-là même une puissance invisible l’avait soulevé, que tous les tableaux accrochés au mur étaient tombé s brusquement, que ses meubles avaient été dérangés, renversés et qu’un tapage infernal s’était produit dans sa chambre, jusqu’ à ce qu’il l’eût aspergée d’eau bénite et qu’il eût adjuré les esprits de l’enfer au n om de Dieu de le laisser en paix. Satan dut alors avouer : « Le petit Stunpf, le misérable, m’a fermé la porte en badigeonnant sa chambre avec de la saleté. » Il montrait au contraire beaucoup de sympathie pour les juifs, les protestants et surtout pour les francs-maçons :

« Voilà de braves gens, disait-il parfois, tous devraient leur ressembler. Ce sont eux qui cherchent la vraie liberté. Ils épargnent bien de la peine à notre Maître et lui gagnent beaucoup de monde. Mais les salauds et les calotins (les catholiques et les prêtres) sont sa perte et lui arrachent beaucoup d’âmes. » Il ne disait jamais de mal d’un voleur ou d’un blasphémateur ; il avait des éloges pour les rares ecclésiastiques qui défendaient sa cause en disant que tout ce qui se passait chez les enfants n’était rien.  Le démon avait la soutane ou le costume religieux en horreur. Il ne souffrait pas qu’on le touchât avec cette livrée ; par contre il se montrait heureux quand un civil le recouvrait de son manteau ou de tout autre vêtement..

  1. Martinot tenait un jour le petit Joseph qui fit tous les efforts pour se tirer de ses mains. Mais M. Martinot lui dit : « Je ne te laisserai aller que quand tu m’auras dit en quelle langue sont les livres que j’ai sur moi ». « Tu en a un en français, l’Apostolat ». « Bien, c’est vrai, et les autres en quelle langue sont-ils ?

« Rien, rien » « Menteur, dis plutôt que ce qui est dans ces livres te contrarie, te fait souffrir, mais ne dis pas qu’il n’y a rien. » « Il n’y a rien, rien du reste, ajouta-t-il en français, il y en a un que tu as ramassé. » Le volume qu’il lui reprochait d’avoir ramassé était un diurnal du Tiers-Ordre de saint François, que M. Martinot avait acheté à une revendeuse il y avait 7 ou 8 ans, et en si mauvais état qu’il ne le paya que 10 ou 15 centimes, mais qu’il avait fait relier et dont il se servait tous les jours. L’autre „ livre dont le possédé ne voulait rien savoir, était la « Pars verna » du bréviaire romain. Après cet aveu, M. Martinot rendit la liberté à Joseph. Il se jeta alors sur son grabat et commença à tenir des propos inconvenants, toujours sous l’influence d’un démon et n’ayant aucune part personnelle à ce qu’il disait.

Avant leurs crises, ces deux enfants s’amusent et jouent comme ceux de leur âge. Duran t les crises ce sont de vraies machines, puisque les crises passées, il ne leur reste aucun souvenir de ce qu’ils ont dit ou fait. D’ailleurs le démon a déclaré lui-même qu’il en était et en serait toujours ainsi et il a ajouté : « Quand on m’aura chassé, ces deux petits chiens ne se souviendront de rien absolument. » Plusieurs fois après leurs efforts et leurs convulsions on mit la main sur le front et les joues des enfants et chaque fois l’être infernal disait par leur organe : « Le chien n’a pas chaud, ce n’est pas lui qui s’agite ». Et il disait vrai dans toutes ces circonstances.



A SUIVRE ……


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A propos Myriamir

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